Nous sommes en 2021. Olivier Rocher s’inscrit au Certificat « Chargé de projets oenotouristiques » de l’Université du Vin de Suze-la-Rousse, qu’il démarre en février. « La formation très pointue et la richesse des différents parcours de mes collègues étudiants furent particulièrement intéressantes », se souvient-il. « J’ai couplé cette formation avec de multiples rencontres de vignerons. Ça m’a donné l’envie de valoriser le travail de la vigne sur les tables et caves ».
En septembre de la même année, Olivier crée son entreprise d’agent et grossiste en vins. Il la baptise Vendémiaire, du nom du mois des vendanges dans le calendrier révolutionnaire.
Commence alors un travail de longue haleine, indispensable à tout agent rigoureux : la constitution de sa « carte », autrement dit la sélection des domaines qu’il va représenter auprès des professionnels (cavistes, bars à vins, restaurateurs). Il faut également s’assurer d’obtenir l’exclusivité de la distribution des produits sur une zone définie, en l’occurrence le Rhône, l’Ain et la Haute-Savoie.
Aujourd’hui Vendémiaire propose 16 domaines français et un groupement de vignerons de Loire, la région d’origine de son fondateur, tous « respectueux de l’environnement ». Il propose également 15 domaines grecs : « J’ai rencontré un importateur sur un salon et ce que j’ai dégusté m’a conquis : frais, subtil, fin… des vins auxquels je ne m’attendais pas », explique Olivier Rocher.
Après tout juste 2 ans d’activité, Vendémiaire poursuit sa croissance. Son patron se verse un salaire depuis 6 mois. « Et j’ai le travail heureux », sourit Olivier.